anne-lise maurice

 

 

Je nais dans la Région Centre,  j’y vis mon enfance, mon adolescence, le tout début de quelque chose d’adulte avant de prendre le chemin de la capitale pour suivre des études de lettres et de cinéma.

 

 

 

 

Le théâtre

Je travaille pendant une dizaine d’années dans le théâtre, au côté de la metteure en scène Jeanne Champagne (compagnie Théâtre Ecoute). J’occupe les postes les plus variés, de la collaboration artistique à la régie plateau, en passant par la création sonore, l’administration de production, la mise en oeuvre des actions culturelles.
Des années riches de rencontres en humains, en textes, en images, en sons, en lieux, avec des créations de spectacle comme La Trilogie de Jules VallèsL’événement et La Femme gelée d’après les textes d’Annie Ernaux, George Sand à l’Assemblée Nationale, Debout dans la mer…

Pendant ces années de théâtre, je me ballade toujours avec une caméra à la main. J’expérimente les captations théâtrales, et surtout, la relation au réel que j’apprends à saisir et à transformer dans des petites formes filmiques documentaires  (Lettres à Marianne, Le pupitre et le rideau, Entre la veille et le lendemain co-réalisé avec Catherine Pamart).
Dans le cadre du festival Les îles flottantes au Théâtre du Chaudron-Cartoucherie, j’essaie la mise en scène avec les Journaux de Sylvia Plath.
Plus tard, je travaille avec Estelle Bordaçarre sur son solo de clown Rien, spectacle silencieux.

Cette aventure théâtrale forge une manière d’être, de pratiquer, de ne pas s’enfermer ou se laisser enfermer dans une case – du moins essayer de ne pas.

 

 

 

Les images, les mots, les installations

Dans les années 2000, mes jambes m’entraînent sur le chemin des images.  Je me lance dans la réalisation d’objets filmiques divers (captations, teasers, créations pour le plateau, reportages, documentaires) au service des théâtres et des compagnies, mais aussi pour différentes associations (adsea93, cidff78…).
Pendant une dizaine d’années je travaille en collaboration avec l’équipe de L’apostrophe-scène nationale de Cergy-Pontoise, dirigée par Jean Joel Le Chapelain, j’y rencontre de nombreux artistes auprès desquels je pose mon regard et ma caméra pour en faire des images (Le Slam de Paulette en 2010 avec le chorégraphe Philippe Lafeuille, Fragments en 2016 autour du chantier 2014-2018 mené par le chorégraphe François Verret).
Parallèlement, le travail que je mène avec l’équipe du Théâtre du Mantois, dirigé par Eudes Labrusse et Jérôme Imard, me permet de m’aventurer vers d’autres formes de recherches visuelles, notamment des installations (Dans l’atelier du noble art en 2011, Le mythe de Flins en 2012, Foot-Théâtre en 2014, Ma Maison est un théâtre en 2016).

Les mots, l’écriture m’accompagnent au jour le jour, m’aident à explorer mon être et ma pensée, notamment une réflexion autour  Des objets. En 2011/12, c’est avec ce projet que je suis accueillie en résidence à Anis Gras, le lieu de l’autre (Arcueil). J’y réalise une installation vidéo documentaire Le Tablier bleu – premier objet, projet plus intime qui explore les derniers jours de la vie de ma mère à travers un parcours déambulatoire fait de mots, d’images, de matières, d’objets.

En 2012, le G.R.E.C. (groupe de recherches et d’essais cinématographiques) produit mon premier court-métrage, Le Tablier bleu, documentaire de création qui raconte la résurgence du premier souvenir d’enfance au moment de la maladie et de la mort de la mère.

En 2014, toujours en collaboration avec le GREC, je suis lauréate de la résidence de réalisation Frontières au Musée de l’Histoire de l’immigration, où je réalise un deuxième court-métrage Seulement l’inconnu, fiction autour d’un cor d’harmonie et d’un poste-frontière, inspirée par les objets de la galerie des dons du Musée.

 

 

 

 

Les ateliers

Dans toutes les étapes de ce chemin, il y a des ateliers. Qu’on les appelle actions culturelles, ateliers de pratique ou chantiers artistiques, ils sont une possibilité de rencontre avec l’autre, et enrichissent mon chemin artistique et humain. J’ai mené des ateliers dans diverses structures ( écoles primaires, collèges, lycées, maison d’arrêt, associations de quartiers, maison de retraites, etc…). Ces dernières années, j’ai aimé travailler avec les lycéens sur l’écriture filmique de soi avec des téléphones portables, ou avec des groupes de “primo-arrivants” sur le chemin de soi en cartes, images et mouvement. Je citerai également la rencontre avec l’équipe d’artistes, de psychologues, soignants et patients de L’esquisse – hôpital de jour spécialisé dans la psychopathologie de l’adolescent, au Centre Hospitalier René Dubos de Pontoise. C’est là que j’ai pu découvrir notamment la pratique des “ateliers croisés” avec d’autres artistes, qui ont donné lieu, entre autres, à la réalisation de film d’ateliers avec les jeunes patients (Sens Sensations, Main à Main).

 

 

 

@m.o.m.i / modifié le 25 janvier 2018 à 14h19

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