Les fragments #1

Quelques fragments filmés lors de la présentation de Rhapsodie démente de François Verret, dans le cadre des chantiers 2014-2018  à L’apostrophe-scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise.

 

 

Rhapsodie démente est un spectacle qui bouscule, qui désoriente. Un spectacle qui ravive les mémoires de chacun, douloureuses ou joyeuses, résurgences d’enfance, souvenirs effrités. Un spectacle qui fait violence, qui dit la colère, qui en appelle à notre engagement, pour inventer, réinventer, résister à la résignation.
Ce n’est pas le premier spectacle de François Verret que je vois, mais c’est le premier dont je saisis des images. Ce jour-là, une classe de collège est venu assister à la présentation de quelques extraits de la pièce dans l’après-midi. Très vite François les invite à marcher sur le plateau du théâtre, aller à la rencontre des artistes, toucher les accessoires et instruments, questionner s’ils le souhaitent. Est-ce grave de ne pas tout comprendre, peut-être se laisser porter d’abord par l’expérience sensible, se laisser traverser par les images du spectacle.
La rencontre est sincère entre les jeunes gens et l’équipe, la curiosité est éveillée, les collégiens poursuivront le travail et la réflexion avec leur enseignante, Virginia Pipa. Puis il y a aura d’autres rencontres avec François Verret, qui donneront lieu à des expressions de soi, des mises en réflexions, des paroles subjectives. Une questionnement de leur histoire singulière au sein de la grande histoire.

C’est cet échange particulier entre des collégiens, une enseignante et une équipe artistique que racontent ces quatre fragments choisis Autour de Rhapsodie Démente.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

©anne-lise maurice, m.o.m.i., autour de Rhapsodie Démente 2015, mise à jour le 20 février 2018